La basse ville
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Liric
Marie
Adrienne Richard
7 participants
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La basse ville
Laissez moi vous raconter une petite histoire liée à la chanson "La basse ville".
Sylvain lelièvre fréquentait un collège de la basse ville. À tous les ans, les collégiens participaient aux divers concours organisés par le Carnaval de Québec. Il y avait des tournois de hockey, des courses de patinage de vitesse et bien d'autres sports de neige et de glace. Le volet artistique et culturel n'était pas en reste. Le concours d'art oratoire (auxquels mon conjoint participait et, croyez-moi, il n'a pas perdu sa langue depuis ce temps) et le concours d'art dramatique avaient la cote. Surtout ce dernier. On s'y préparait des mois à l'avance et la lutte était féroce entre les troupes des collèges de la haute-ville et la troupe de Saint-Jean-Eudes (basse-ville). Pendant plusieurs années la troupe préparée par les eudistes avaient beau se dévouer et faire preuve de talent réel, elle ne récoltait que des critiques négatives et peu constructives. Une année Sylvain s'est fâché et exprimé son raz-le-bol en chanson. Cela a donné "La basse ville" dans laquelle on trouve des références déguisées au dit concours ("un concours de yoyo") et une vague allusion à l'attitude plus libre en basse-ville face aux fréquentations garçons/filles.
Mais l'histoire ne se termine pas là. L'année suivante, le Carnaval a décidé que le concours aurait lieu sans que le nom et la provenance des troupes de théâtre soient connus au préalable: Saint-Jean-Eudes a gagné!!!
À vous de tirer votre propre morale de cette histoire vraie.
Sylvain lelièvre fréquentait un collège de la basse ville. À tous les ans, les collégiens participaient aux divers concours organisés par le Carnaval de Québec. Il y avait des tournois de hockey, des courses de patinage de vitesse et bien d'autres sports de neige et de glace. Le volet artistique et culturel n'était pas en reste. Le concours d'art oratoire (auxquels mon conjoint participait et, croyez-moi, il n'a pas perdu sa langue depuis ce temps) et le concours d'art dramatique avaient la cote. Surtout ce dernier. On s'y préparait des mois à l'avance et la lutte était féroce entre les troupes des collèges de la haute-ville et la troupe de Saint-Jean-Eudes (basse-ville). Pendant plusieurs années la troupe préparée par les eudistes avaient beau se dévouer et faire preuve de talent réel, elle ne récoltait que des critiques négatives et peu constructives. Une année Sylvain s'est fâché et exprimé son raz-le-bol en chanson. Cela a donné "La basse ville" dans laquelle on trouve des références déguisées au dit concours ("un concours de yoyo") et une vague allusion à l'attitude plus libre en basse-ville face aux fréquentations garçons/filles.
Mais l'histoire ne se termine pas là. L'année suivante, le Carnaval a décidé que le concours aurait lieu sans que le nom et la provenance des troupes de théâtre soient connus au préalable: Saint-Jean-Eudes a gagné!!!
À vous de tirer votre propre morale de cette histoire vraie.
Adrienne Richard- Messages : 5
Date d'inscription : 16/02/2008
Localisation : Québec, Chorale Coeurs en fête du cégep de Sainte-Foy
Re: La basse ville
Merci beaucoup pour cette histoire vraie ....
Cela va nous donner le goût de la rendre encore plus vivante
Ce serait formidable si tout plein de personnes nous racontaient
l'histoire de chacune de nos chansons.
On pourrait se constituer comme un grand album de famille.....
Un grand merci à vous Adrienne....
Cela va nous donner le goût de la rendre encore plus vivante
Ce serait formidable si tout plein de personnes nous racontaient
l'histoire de chacune de nos chansons.
On pourrait se constituer comme un grand album de famille.....
Un grand merci à vous Adrienne....
Marie- Messages : 38
Date d'inscription : 12/02/2008
Localisation : Québec
la Basse-Ville
Merci de partager cela avec nous Mme Richard, je vois le combat d'ici, j'aurai certainement une pensée pour vous en la chantant.
D'une autre Richard
D'une autre Richard
Liric- Messages : 7
Date d'inscription : 23/02/2008
Localisation : Lévis (Saint-Jean-Chrysostome)
La basse-ville
Bonjour
C'est super intéressant de lire cette histoire au sujet de la création de "la basse-ville".
Pour moi, c'est tout autre chose. Né et élevé, "entre la 3 pis la 4", sur la Canardière (c'est le prolongement de la 6e rue), l'église et l'école, dont il est question sont 2 endroits que j'ai longtemps fréquenté.
La ruelle de la 9ième, pour moi ce sont les parties de "hockey bottines" de mes 10 ans, le plus loin qu'on pouvait aller nous-autres de la ruelle de la 8ième entre la 3 pis la 4.
Si cette chanson fait vibrer une corde sensible, pourquoi ne pas lire "Le quatrième orchestre" de Sylvain Lelièvre. La plus grande partie du livre se déroule dans ce quartier de mon enfance, "où les avenues disparaissent".
Bonne lecture.
Pierre
C'est super intéressant de lire cette histoire au sujet de la création de "la basse-ville".
Pour moi, c'est tout autre chose. Né et élevé, "entre la 3 pis la 4", sur la Canardière (c'est le prolongement de la 6e rue), l'église et l'école, dont il est question sont 2 endroits que j'ai longtemps fréquenté.
La ruelle de la 9ième, pour moi ce sont les parties de "hockey bottines" de mes 10 ans, le plus loin qu'on pouvait aller nous-autres de la ruelle de la 8ième entre la 3 pis la 4.
Si cette chanson fait vibrer une corde sensible, pourquoi ne pas lire "Le quatrième orchestre" de Sylvain Lelièvre. La plus grande partie du livre se déroule dans ce quartier de mon enfance, "où les avenues disparaissent".
Bonne lecture.
Pierre
Pierre Dorion- Messages : 1
Date d'inscription : 28/02/2008
Re: La basse ville
Merci Pierre pour cette suggestion de lecture ça m'intéresse grandement....
Et c'est vraiment gentil d'avoir partagé ce témoignage de votre enfance.....
Et c'est vraiment gentil d'avoir partagé ce témoignage de votre enfance.....
Marie- Messages : 38
Date d'inscription : 12/02/2008
Localisation : Québec
La Basse-ville
Bonsoir Adrienne !
Merci de nous dévoiler cet important éclairage. L'interprétation sera rehaussée par cette conpréhension de la situation.
Merci aussi de me permettre de te connaître un peu plus !
Au plaisir de faire de la musique ensemble !
Carole Bellavance
Merci de nous dévoiler cet important éclairage. L'interprétation sera rehaussée par cette conpréhension de la situation.
Merci aussi de me permettre de te connaître un peu plus !
Au plaisir de faire de la musique ensemble !
Carole Bellavance
carole bellavance- Messages : 4
Date d'inscription : 12/02/2008
Souvenir de "Ma" Basse ville
Après Adrienne et Pierre, à mon tour d'enrichir par un souvenir cher la légende de Sylvain et de cette oeuvre magnifique qu'est "La Basse-Ville".
C’était au soir du 7 mai 1980, à 13 jours du jour du premier référendum sur l’avenir politique du Québec. Alors qu’au Centre municipal des Congrès, Pierre-Elliott Trudeau s’apprêtait à livrer la première de ses deux interventions historiques dans la campagne, un autre rassemblement, celui-là au Petit Colisée, réunissait des personnalités politiques et artistiques alentour de Lise Payette, laquelle avait décidé de racheter sa gaffe des “Yvettes” en remontant le fleuve de Gaspé à Montréal et en organisant le long de ses rives de multiples assemblées aux auditoires sans cesse croissants. Directeur-adjoint des communications pour le comité régional du “Oui”, j’avais été au coeur de la préparation de cette assemblée.
Des coulisses, je regardais la scène où un grand piano à queue noir avait été roulé. Soudain, partout dans la salle comme sur la scène les lumières s’éteignirent, juste le temps qu’un “follow spot” ne se centre sur le pianiste et que de sa voix chaude et assurée, celui-ci n’entonne pour les millers
de spectateurs jouissifs que nous étions cette chanson, ô combien ce soir-là appropriée: “Quand on n’est de la Basse-Ville, on n’est pas de la Haute-Ville”...! Dans ce si beau quartier qui l'a vu naître, il m’a alors semblé que jamais Sylvain Lelièvre n’avait reçu telle audience et que nous étions là quelques milliers nous aussi à être filles et fils de Limoilou. Un moment pour moi des plus délectables !
C’était au soir du 7 mai 1980, à 13 jours du jour du premier référendum sur l’avenir politique du Québec. Alors qu’au Centre municipal des Congrès, Pierre-Elliott Trudeau s’apprêtait à livrer la première de ses deux interventions historiques dans la campagne, un autre rassemblement, celui-là au Petit Colisée, réunissait des personnalités politiques et artistiques alentour de Lise Payette, laquelle avait décidé de racheter sa gaffe des “Yvettes” en remontant le fleuve de Gaspé à Montréal et en organisant le long de ses rives de multiples assemblées aux auditoires sans cesse croissants. Directeur-adjoint des communications pour le comité régional du “Oui”, j’avais été au coeur de la préparation de cette assemblée.
Des coulisses, je regardais la scène où un grand piano à queue noir avait été roulé. Soudain, partout dans la salle comme sur la scène les lumières s’éteignirent, juste le temps qu’un “follow spot” ne se centre sur le pianiste et que de sa voix chaude et assurée, celui-ci n’entonne pour les millers
de spectateurs jouissifs que nous étions cette chanson, ô combien ce soir-là appropriée: “Quand on n’est de la Basse-Ville, on n’est pas de la Haute-Ville”...! Dans ce si beau quartier qui l'a vu naître, il m’a alors semblé que jamais Sylvain Lelièvre n’avait reçu telle audience et que nous étions là quelques milliers nous aussi à être filles et fils de Limoilou. Un moment pour moi des plus délectables !
Guy Gagnon- Messages : 12
Date d'inscription : 12/02/2008
Age : 72
Localisation : Québec
La basse ville
S'il y a une basse ville... c'est qu'il y a une haute ville...Mais pourquoi...
d'ou origine cette différenciation...? Le cap Diamant vous me direz... avec raison..
mais c'est le développement des marchés par la demande de notre bois, en provenance de notre belle Forêt Canadienne qui en est la cause principale...
La belle vue aux armateurs... et pour les débardeurs... il faut qu'ils soient près des quais...
Il était une fois des gens heureux pour qui le mystère restait mystérieux.... des forêts vierges... les chantiers d'hvier... les grands pins blanc de la Vallée de la Rouge, de Rivère au Rat, du Lac à Beauce...Les descentes de ces dames avec les raftmans sur l'Outaouais.... Sir Wilfrid Laurier ne mentionnait-il pas qu'on en avait pour 300 ans... et le développement de notre folklore Québeçois avec Jacques Labrecque....en autre
Notre forêt... moteur économique du développement de la province au début du siècle dernier... n'est pas à l'honneur au répertoire....
Un beau texte à lire à cette adresse:
http://dspace.roblib.upei.ca:8080/dspace/bitstream/123456789/2474/1/14
Merci
Raymond Francoeur ing.f.
d'ou origine cette différenciation...? Le cap Diamant vous me direz... avec raison..
mais c'est le développement des marchés par la demande de notre bois, en provenance de notre belle Forêt Canadienne qui en est la cause principale...
La belle vue aux armateurs... et pour les débardeurs... il faut qu'ils soient près des quais...
Il était une fois des gens heureux pour qui le mystère restait mystérieux.... des forêts vierges... les chantiers d'hvier... les grands pins blanc de la Vallée de la Rouge, de Rivère au Rat, du Lac à Beauce...Les descentes de ces dames avec les raftmans sur l'Outaouais.... Sir Wilfrid Laurier ne mentionnait-il pas qu'on en avait pour 300 ans... et le développement de notre folklore Québeçois avec Jacques Labrecque....en autre
Notre forêt... moteur économique du développement de la province au début du siècle dernier... n'est pas à l'honneur au répertoire....
Un beau texte à lire à cette adresse:
http://dspace.roblib.upei.ca:8080/dspace/bitstream/123456789/2474/1/14
Merci
Raymond Francoeur ing.f.
rfrancoeur- Messages : 3
Date d'inscription : 05/03/2008
"Bois d'oeuvres"
Pour Raymond qui constate que la forêt n'est pas à l'honneur au répertoire. C'est vrai, mais c'est néanmoins compréhensible vu que l'on célèbre d'abord Québec la ville. Étant moi-même ancien 4-H et fils d'ingénieur forestier, et ayant été associé à Carole pour le concept général du spectacle, je le rassure toutefois en évoquant bien succinctement que le bois, dans son sens générique, sera bien présent lors de notre prestation du 18 juillet. Ce sera en quelque sorte du beau "bois d'oeuvres"... En temps opportun, l'on pourra être plus explicite; pour l'heure, je suis encore tenu à écrire et parler "la langue de bois"...
Guy Gagnon- Messages : 12
Date d'inscription : 12/02/2008
Age : 72
Localisation : Québec
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