Mozart et mille soprani et alti pour saluer 400 ans de contribution des religieuses à l’essor de Québec

Sans avoir voulu prétendre à un respect trop linéaire de notre parcours autour du Cap-aux-Diamants depuis que Champlain y jeta les bases de son Abitation le 3 juillet 1608, il importait néanmoins que le programme de la prestation chorale de juillet prochain saluât certains apports historiques majeurs. C’est le cas notamment des communautés religieuses qui ont aidé à bâtir la colonie et qui, outre la préservation et la propagation de la Foi, ont ensuite donné à notre société ses assises au regard de l’éducation, des soins, de l’entraide et qui les ont ensuite maintenues et développées jusqu’à ce que l’État en assume le relais.

Par ailleurs, notre spectacle voulant aussi refléter à sa façon la thématique officielle des Fêtes du 400e anniversaire de Québec qui est « La Rencontre », il s’avérait alors bien légitime que cet hommage intégrât une dimension associant résolument Québec au patrimoine musical de l’Humanité. Et pour concrétiser ce dessein, quelle oeuvre plus universelle et plus magnifique que l’Ave Verum de Mozart ? Un hymne dont Albert Einstein, qui s’y connaissait lui-même en génies, a déjà dit que « c’étaient les 48 mesures de musique les plus inspirées jamais écrites ».

Pour le spectacle, les gars avaient déjà leur cabestan à virer. Aussi, en pensant entre autres fondatrices, à Marie Guyart, à Catherine de Longpré, à Marcelle Mallet, à Marie Fitzback et à leurs filles, la direction artistique a confié aux pupitres féminins l’exécution de ce chant non seulement inspiré, mais inspirant. Si l’on en juge par le premier essai effectué lors de la répétition du 29 mars à Charlesbourg, l’effet final s’annonce planant, époustouflant.

L’espace d’un chant, quel délicieux fantasme pour l’oreille, que d’imaginer ainsi sur scène, soudées en une si poignante communion quelque mille Ursulines, Augustines, Dames de la Congrégation, Sœurs Grises, Blanches ou noires, et autres nonnes à voile ou à cornette…

Pour les choristes de la région de Québec qui souhaiteraient se plonger ou se replonger dans ce pan important de notre histoire, la société publiant les hebdomadaires « Québec Métro » diffuse dans son édition du 19 avril 2008 un très intéressant cahier spécial de 8 pages intitulé « Québec 1608-2008 Nos communautés religieuses d’hier à aujourd’hui ».

Bonjour Guy

Je profite de la porte que vous venez d'ouvrir pour y transmettre également sur le sujet.
Comme j'ai ue la chance d'avoir des parents pour qui l'éducation se transmettait en patrimoine familliale,et que depuis des générations la tradition voulait que toutes les filles aillent aux Ursulines,je me sent évidemment interpelée par ce côté de notre histoire .Je ne suis pas en mesure de dire a quelle degré de génération cela a commencé mais je sais qu'étant a la 12ième je risque de remonter loin .Notre famille du côté de mon père est arrivée en 1654 et son seul et unique fils a choisit de rester et a fait souche.Il et resté comme engagé chez son oncle maternel Jean Levasseur qui croit on aurait été a l'origine, (et a facilité pécunièrement),de la décision de Marie sa soeur de traverser et de s'établir.son mari étant passementier il se serait converti en boutonnier(a t'il fournis aux communautées religieuses dorures en fils etc???)

Vous vous demandez surement ou je m'en vais,suivez ce fil de ma pensée...

Pierre Drolet qui est resté chez son oncle s'est marié et comme témoins il avait ses cousins Levasseur avec qui il avait habité et travaillé.Un d'entre eux s'appelle Noël Levasseur et c'est le nom que l'on retrouve ainsi que l'âge de celuis qui a fait
"Oeuvre de bois"(c'est le therme que j'y donne)en sculptant le coeur de la chapelle des Ursulines.Fil (Fils a broder,fil du temp ,de pensée...)et lignée(Lignée de famille,d'essence sylvestre de bois d'oeuvre comme nous a parlé notre confrère mais aussi "oeuvre de bois" qui moi me fait vibrer la fibre...)Tous cela prennent souche en leur talents aussi transmissible de génération qui transforment une société et résonne encore aujourd'hui.Sur ce sujet je m'arrète la mais....

Depuis plus d'un ans j'ai le grand bonheur de faire partie du commité des Anciennes étudiantes des Ursulines de Québec.Pour le 400 ,comme notre amicale se réunie au 2 ans et que çela tombe justement en même temp nous avons décidée de marquer le coup par un conventum de 2 jours.
Notre comité fête ses 75 ans d'existance.Nous avons une anciene étudiante de 100 ans et une soeur de 100 ans également (c'est donc affectueusement un bis-centenaire)et puis sut j'ai 50 cette année donc je me gâte en liens HiHiHi...Et en communication écrite...

J'aimerai souliger que c'est Moncalm qui a demandé aux Augustines et aux Ursulines de venir en terre de Kébec.Il avait constaté,après quelques années, que l'établissement viable et durable ne pourrait se faire sans soins ni éducation.Il demanda aux soeurs Augustines (soignantes et charitables),ainsi qu'aux Ursulines (enseignantes,charitable et impliquées socialement)Trois de chacune des communautée sont arrivées ensemble en 1639.Pour ce qui est des Ursulines l'éducation des filles des habitants de l'établissement de Kébec et les oeuvres social était la priorité.
Marie de l'Incarnation s'est vouée également aux petites indiennes qu"elle affectionnait.
Je connais moin les autres communautées mais je sais par contre que les cours d'histoire que nous avons reçu étaient en droit-fil avec l'origine...

Les soeurs chantes encore et des amicalistes nous ont demandés de les rejoindre pour faire choeur avec elles durant notre messe traditionnele des amicalistes.
Devinez ce qui nous a entre autre été proposé,"AVÉ VÉRUM".et dire que c'est un de mes mandats pour ce conventum.
Custodi partem ...et des générations de familles sans le savoir perpétuent ce "donner ce que tu as reçu"Voici un lien que chaques lignée ,longues ou courtes assemblées sont les fibres qui des racices d'une peuple font la force et la pérénité. de celui-ci nourrit pas la sève de l'amour et de la foi d'être soi dans ce tout.Aujourd'hui encore l'arbre est fort et ses fruits se multiplient.

"Excusez là"
Danielle qui s'peut pu.HiHiHi